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À travers le temps, la diminution des surfaces habitables en zone urbaine a incité les acteurs de la construction à bâtir en hauteur. De là est né l’idée de construire des immeubles à étages, qui, du point de vue technique reste la meilleure solution dans le cas où la surface disponible au sol est restreinte. Bien souvent, la construction d’un immeuble quel que soit le type nécessite des études préalables, surtout au niveau de sa fondation dont on évoquera les différentes étapes dans les paragraphes qui suivent.

Étape 1 : Déterminer les charges que devra supporter la fondation

Il est primordial de connaître les charges qui seront affectées aux fondations de l’immeuble. Pour cela, l’avis d’un expert sera très sollicité. D’ailleurs vous pourrez consulter des sites professionnels de gros œuvre pour avoir des conseils. Cependant, on va essayer de vous expliquer au maximum. Les sollicitations que devra endurer la fondation sont l’un des facteurs déterminant le type et les dimensions de cette dernière. Par expérience, on déduit que plus le nombre de niveaux de l’immeuble est important, plus les charges au niveau de la fondation croissent ; engendrant ainsi des coûts de réalisation exorbitants. Pour cela, faire appel à un ingénieur spécialisé en calcul de structure s’avère être nécessaire afin d’avoir une fondation bien dimensionnée et optimale en termes de rapport efficacité/coût.

Étape 2 : Reconnaissance du terrain

Mieux connaître le terrain où l’on va construire l’immeuble a également une influence sur le type de fondation à adapter. Bien évidemment, la connaissance de celui-ci est un élément clé jugeant la capacité du sol à supporter ou non les sollicitations de l’immeuble transmises au niveau de la fondation. Pour ce faire, des études faisant appel à un laboratoire géotechnique sont essentielles dans le but d’identifier la profondeur du « bon sol » où l’on peut bâtir. Divers essais in situ et au laboratoire peuvent intervenir durant cette étape.

Étape 3 : Choix du type de fondation

Le choix du type de fondation dépend d’un paramètre à un autre, mais d’une manière générale, on peut choisir soit une fondation du type superficielle soit une fondation du type profond selon le cas. Tant que possible et si le terrain le permet, il est préférable d’adopter une fondation superficielle du fait que celui-ci procure à la fois une facilité de mise en œuvre et un faible coût de réalisation. Toutefois, dans le cas où le « bon sol » se fait rare, il est indispensable de réaliser des fondations profondes sur pieux ou sur puits selon la profondeur à laquelle on peut satisfaire la sollicitation de l’immeuble. Pour faire court, le choix type de fondation dépend donc de la profondeur à laquelle on a une capacité portante suffisante du sol.

Étape 4 : Construction de la fondation

Peu importe le type de fondation choisi, la phase de construction de la fondation doit être précédée de l’implantation de l’emprise de celle-ci qui une fois établie, sera vérifié par les topographes. Cette implantation doit tenir compte de l’orientation générale du futur immeuble qui devra se faire de façon à ce que celui-ci ait la position optimale possible vis-à-vis du vent et de la lumière. La préparation du terrain suit l’implantation et le matériel de terrassement varie d’une pelle manuelle à une pelle mécanique selon l’envergure du futur immeuble et de l’accessibilité au terrain. Lors de l’exécution proprement dite de la fondation validée par l’Ingénieur, chaque acte de bétonnage doit être minutieusement vérifié, car la qualité joue un rôle crucial à la pérennité de la fondation qui est la racine même du soi-disant futur immeuble.

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